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Routes Enlacées
17 janvier 2008

Le tueur et l'ours en peluche

(extrait) La nuit fut calme, jusqu’à ce qu’une balle FV en titane traverse le volet vers 23 heures, brise une vitre et se perde dans le plancher sans causer d’autre dégât. Dans la journée, Mc Kerry avait poussé son lit dans une zone de la pièce qui n’était pas à portée d’un tir extérieur. Une seule balle. Celle-ci avait laissé Mc Kerry réveillé, pas même en sursaut, juste en pleine possession de ses moyens.

Il y a bien longtemps qu’il ne dormait que d’un œil, une partie de lui semblant toujours sur le qui-vive. Cette même partie qui avait l’après-midi même évalué au sous-sol la valeur défensive des ouvertures et des espaces, qui lisait clairement le message envoyé par le projectile : « Je t’ai retrouvé. » Mc Kerry s’habilla. L’autre tirerait peut-être une balle de temps en temps, histoire de garder son gibier sous pression. Il s’attendrait à ce que Mc Kerry se terre dans quelque recoin de son gîte et patienterait, jusqu'à ce que l’incertitude et le doute puis la panique fassent leur œuvre. Puis il s’approcherait du chalet, où il entrerait peut-être. (...)

Illustration_1

Peu d’éléments biographiques dans « Le tueur et l’ours en peluche » à part la magie de Noël bien sûr, mais aucun d’entre eux ne se détachant précisément dans mon souvenir. Contrairement au personnage principal de cette nouvelle, il ne me semble pas avoir reçu d’ours en peluche en cadeau, ni séjourné dans un chalet. Finalement, la seule chose de vraie dans cette nouvelle, c’est peut-être le Père Noël.

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